Mairie de La Baume

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L’histoire des écoles

  • Publié : 28 novembre 2021
  • Mis à jour : 4 avril 2024

La première école ouvrit ses portes en 1862. En 1864, Mr Chappaz a été nommé et il a initié l’achat de l’orgue.

L’école de La Baume avait accueilli d’abord filles et garçons dans l’ancien bâtiment de la mairie (détruit en 1975), l’abbé Cathand a souhaité "une éducation adaptée soit donnée aux enfants des deux sexes". Deux religieuses de la Croix de Chavanod arrivèrent dans la paroisse. Elles ouvrirent l’écoles des filles le 24 novembre 1864. Bien vite, le Curé se rendit compte que cette solution de fortune ne pouvait durer. En 1872, la construction du bâtiment connu actuellement sous le nom de "maison des sœurs" débuta.

le 13 janvier 1874, le Conseil Municipal prit une délibération : "Considérant que Mr Cathand, curé, en vue d’agrandir et séparer les écoles des deux sexes, fait une promesse verbale (qui suffit bien au Conseil) de payer lui-même personnellement tous les travaux d’art d’une maison d’école spéciale pour les filles, à la condition que la commune fournira et transportera les matériaux, entre autres le bois et les pierres", il demande l’autorisation de fournir 205 mètres cubes de bois pour la charpente et la cuisson de la chaux. Le préfet accordera 160 mètres cubes. La maison terminée coûta 7.000 francs à M Cathand ; tout le monde la considéra, à bon droit, comme l’œuvre personnel du curé. La classe des filles et les religieuses emménagea à la rentrée de 1874 et vécut jusqu’en 1911. C’était une école congréganiste dirigée par Sœur Judith Laravoire, universellement honorée et appréciée par la paroisse. Toutes les familles se félicitaient de l’éducation qu’elle donnait. Même lorsqu’une école eût été créée à Nicodex, 1882, la plupart des familles de ce village continuèrent, malgré la distance, à envoyer leurs filles à l’école des sœurs*.

Fin du XIXè, trois écoles existaient à La Baume : l’école du chef lieu, Urine et de Nicodex

Depuis les lois scolaires de Jules Ferry, l’école devient gratuite, obligatoire et laïque : en 1904, une loi est votée qui interdit l’enseignement de toute congrégation religieuse : dès lors, les attaques contre l’enseignement professé par des religieux se multiplient et suscitent de vives tensions. En ce début de XX è siècle, la Baume est au cœur de toutes les polémiques dans la vallée d’Aulps : en effet, la situation y est très particulière car l’école du chef lieu est alors dirigée par une religieuse, sœur Judith. Suivant la loi, l’établissement doit fermer avant le 31 mai 1904. Mais la maison où est installée l’école construite à l’époque de l’abbé Cathand, très connu à la Baume, appartient au curé qui en revendique la propriété. La municipalité est alors disposée à voter la dépense pour construire une maison d’école pour les filles, même si elle est très lourde pour le budget de la commune. Mais en attendant, on ne sait pas où caser les 40 fillettes qui fréquentent l’école ! Le maire André Phal fait remarquer qu’il est douteux que le curé consente à laisser installer dans sa maison une institutrice laïque, mais d’un autre côté il est impossible de trouver un local au chef lieu. S’ensuit des mois de conflits entre la municipalité et la préfecture qui ne veut plus d’une religieuse pour enseigner aux jeunes filles. L’affaire est portée en justice, un procès a lieu en décembre 1904 et sans surprise, la loi donne tort à la commune qui devra désormais payer une institutrice laïque. Cette affaire montre que les Baumis étaient très attachés à leur religieuse mais ils ont dû se plier aux nouvelles lois de la République.

Le curé de La Baume loua à la commune le bâtiment qui abrite l’école des filles jusqu’au 15 juillet 1911.
Depuis cette époque, la Maison des Sœurs a été habitée par deux religieuses de la Croix. L’une d’elles, infirmière, au service des malades, l’autre donna des cours d’école ménagère aux jeunes filles de la paroisse jusqu’à les années 50.

En 1913 et 14, la maison des Sœurs fut agrandie, dotée en particulier d’une salle de théâtre. En 1939, après l’incendie de l’église, le service paroissial put être maintenu grâce à ce local.

Une évolution de la structure a été effectuée dans les années 1970 afin de créer un logement et un garage sur la partie ouest. Ce bâtiment a été utilisé pour un centre de soin pour les communes du Biot, La Vernaz, La Forclaz et Seytrout.

Aujourd’hui, le bâtiment est constitué au rez-de-chaussée d’une grande salle avec un local annexe, d’une scène, d’un local permettant l’accueil périscolaire et d’une cuisine permettant la restauration (non utilisée actuellement).
Le premier étage est constitué de 3 appartements loués par la commune. Des travaux d’isolation, réflexion totale du toit et des huisserie ont été réalisés en 2023


Entre 1903 et 1911, construction d’une école de fille aux chef-lieu sur les plans de M Léon Quiblier, architecte de Thonon.
Le bâtiment deviendra l’école primaire puis une deuxième classe est construite pour accueillir les enfants de la maternelle en 1985.
L’école de LA BAUME a fermé ses portes à la rentrée 2010/2011, depuis le bâtiment accueille la crèche

En août 1923, Mlle Favre est nommé à l’école de Nicodex "Le petit Dauphinois du 7/08/1923"
En 1931, Mr Charrière.
En 1936, La Baume compte un instituteur, Mr Suard et deux institutrices Vulliez (école de Nicodex depuis 1933) et Didier.
Pierre Orset , y était l’instituteur en 1942 puis M. Ducret et Monique Mougin en 1953.
En 1970, le nombre d’élève diminue dangereusement, douze.
En 1985, une classe unique où exerce Mlle Genoud Paulette regroupe 18 jeunes.

La municipalité, en accord avec la Direction Académique, ont retenu l’école « La Fontaine » du village de LA VERNAZ comme « Ecole de rattachement » pour les enfants de LA BAUME depuis la rentrée 2018/2019.


1884 Mr Duchènne

* Histoire de la paroisse de La Baume