DEPARTEMENT DE LA HAUTE-SAVOIE - 74

 

      Commune De LA BAUME

 

 

 

 

 

 

Objet

 

MISE EN PLACE DU REGLEMENT D’ASSAINISSEMENT 

DE LA COMMUNE DE  LA BAUME

 

 

 

 

 

 

REGLEMENT D'ASSAINISSEMENT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


       27 FEVRIER 2009

 

 

 

 

REGLEMENT GENERAL  DU SERVICE ASSAINISSEMENT

APPLICABLE SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE LA BAUME

 

 

Partie I : CONDITIONS GENERALES

 

Article 1 Champ d'application et conditions réglementaires.

Article 2 Définitions (Eaux domestiques, industrielles ou résiduaires, pluviales).

Article 3 Déversements en réseau et transports d'effluents.

Article 4 Nature des déversements.

Article 5 Raccordement / Branchement.

Article 6 Autorisation de déversement.

Article 7 Raccordement des Lotissements et Intégration au Domaine Public.

Article 8 Contrôle de conformité.

Article 9 Redevance d'assainissement.

Article 10 Obligation d'entretien.

Article 11 cONVENTION DE DEVERSEMENT

Article 12 Branchement.

Article 13 Régimes particuliers de redevance.

Article 14 DELEGATION REGLEMENTAIRE

Article 15 Constat et Contrôle sur site

Article 16 Infractions et poursuites

Article 17 Mesures de sauvegarde

Article 18 Frais d'intervention

Article 19 Validité du Règlement

Article 20 Personnes chargées de l'exécution

Partie II : CLAUSES ADMINISTRATIVES et FINANCIERES DU REGLEMENT D’ASSAINISSMENT DE LA BAUME

Article 1 Champ d'application et Conditions Réglementaires

Article 2 Branchement / raccordements

Article 3 Autorisation de déversement ordinaire

Article 4 Convention de déversement

Article 5 Convention de déversement des eaux résiduaires industrielles

Article 6 Raccordement des lotissements (et opérations groupées)

Article 7 Contrôle de conformité

Article 8  Obligation d'entretien

Article 9 Branchements industriels installations préventives

Article 10 Régime de la redevance et droit de branchement

Article 11 Constat et contrôle sur site

Article 12 Mesures de sauvegarde

Article 13 Frais d'intervention

Article 14 Personnes chargées de l'exécution

Partie III : CLAUSES TECHNIQUESDU REGLEMENT D’ASSAINISSMENT DE LA BAUME

Article 1 Caractéristiques des branchements

Article 2 Sélectivité du branchement

Article 3 Étanchéité des réseaux, installations et protection contre le reflux des eaux

Article 4 Interdiction des broyeurs d’éviers

Article 5 Suppression des anciennes installations, fosses et cabinets d'aisance

Article 6 Système unitaire

Article 7 Réalisation du réseau séparatif par l'opérateur

Article 8 Réalisation du réseau par la collectivité publique

Article 9 Contrôles

Article 10 Caractéristiques techniques des branchements

Article 11 Conditions générales d’admissibilité des eaux résiduaires industrielles

Article 12 Valeurs limites des substances nocives dans les eaux industrielles :

Article 13 Neutralisation ou traitement préalable des eaux résiduaires industrielles :

Article 14 Séparateurs de graisses, séparateurs de fécules

Article 15 Séparateurs à hydrocarbures et fosses à boues

Article 16 Obligation d'entretenir les installations de prétraitement

 

 

 

 

 

Partie I : CONDITIONS GENERALES

 

Article 1 Champ d'application et conditions réglementaires.

Le présent règlement définit les conditions et modalités auxquelles est soumis le déversement des eaux collectées tant dans les réseaux d'assainissement de la commune de LA BAUME, afin que soient protégées la sécurité et l'hygiène publique.

La collectivité maître d'ouvrage ou service chargé en totalité ou partie de la collecte, du transport ou de l'épuration des eaux usées constitue un service d'assainissement participant au système d'assainissement.

Le règlement est complété par un cahier des procédures administratives et financières, et un cahier des prescriptions techniques.  

Les prescriptions du présent règlement ne peuvent pas faire obstacle à l'application des lois et textes réglementaires, ni au règlement sanitaire départemental.

Article 2 Définitions (Eaux domestiques, industrielles ou résiduaires, pluviales).

Les eaux usées domestiques comprennent les eaux usées ménagères (lessive, cuisine, toilette) et les eaux vannes (urines et matières fécales).

Les eaux résiduaires industrielles désignent tous les rejets d'eaux d'entretien et d'exploitation par une entreprise.

Les eaux de pluie proprement dites incluent les eaux de ruissellement, les eaux de lavage et d'arrosage des voies publiques et privées, jardins, cours d'immeubles ...

Les réseaux d’assainissement fonctionnent soit en mode séparatif, soit en mode unitaire. En mode séparatif, les eaux usées (domestiques et industrielles) sont collectées et transportées dans des canalisations distinctes de celles où sont collectées et transportées les eaux pluviales. En mode unitaire, une seule canalisation collecte et transporte les eaux usées et les eaux pluviales.

Le régime des déversements est lié au type de réseau qui dessert la commune ou la zone d'implantation des immeubles et activités.

a -   Lorsque le réseau d'assainissement est de type séparatif, les déversements d’eaux usées doivent aboutir dans la canalisation d’eaux usées et les déversements d’eaux pluviales dans la canalisation d’eaux pluviales, par des branchements distincts (100% des réseaux futurs de LA BAUME).

b -   Lorsque le réseau d'assainissement combine unitaire et séparatif, les eaux déversées suivent le régime commun du type de réseau qu'elles empruntent. Dans le cas de lotissement, le réseau d'assainissement doit être du type séparatif même si le raccordement doit se faire sur un réseau unitaire.

En principe, les eaux résiduaires industrielles peuvent être collectées avec les eaux usées domestiques. En tous cas, une convention de déversement doit autoriser les déversements sous conditions techniques et financières.

Article 3 Déversements en réseau et transports d'effluents.

Le présent règlement s'applique exclusivement à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées domestiques et des eaux résiduaires industrielles. La collecte et l'évacuation des eaux pluviales sont assurées par les réseaux pluviaux totalement distincts des autres réseaux. En réseau séparatif, leur destination étant différente, il est formellement interdit, à quelque niveau que ce soit, de mélanger les eaux usées et les eaux pluviales.

Article 4 Nature des déversements.

Quelle que soit la nature des eaux rejetées, il est formellement interdit, en conformité avec le règlement sanitaire départemental, de déverser dans le réseau :

¨      les ordures ménagères, les déchets industriels solides, les produits de broyage,

¨      le contenu de fosses fixes ou mobiles, de fosses septiques ou chimiques ,

¨      les gaz inflammables ou toxiques, les hydrocarbures et leurs dérivés halogènes et, plus généralement, tous produits susceptibles de menacer la santé humaine et la sécurité des personnels d'exploitation,

¨      les produits encrassants (boues, sables, gravats, laitance de ciment, cendres, cellulose, colles, goudrons, huiles, graisses, etc...), et les substances corrosives,

¨      les substances susceptibles de colorer anormalement les eaux,

¨      les eaux industrielles ne répondant pas aux conditions générales d'admissibilité prescrites aux alinéas précédents,

¨      des déjections solides ou liquides d'origine animale, notamment le purin (les fermes devront disposer de fosses étanches).

La liste de ces déversements interdits n'est qu'énonciative et non pas limitative.

-      Le rejet de substances radioactives ne peut être admis qu'avec l'accord de l'autorité sanitaire, et seulement si leur concentration en radioéléments ne dépasse pas celle qui est considérée comme tolérable.

-      Les eaux chaudes doivent être ramenées à une température inférieure à 30°C.

 

Article 5 Raccordement / Branchement.

En vertu de l'article L 33 du Code de la Santé Publique, le raccordement aux égouts disposés pour recevoir les eaux usées domestiques et établis sous la voie publique, est obligatoire pour les immeubles y ayant accès soit directement, soit par l'intermédiaire de voies privées ou par servitude de passage ; les conditions générales de raccordement et de déversement sont fixées par les articles L 34, L 35-5 et L 35.8 du Code de la Santé Publique et par le Règlement Sanitaire Départemental.

Le branchement est établi sur le domaine public et doit être accessible. Il relie la partie privée de l'assainissement au réseau public.

 

1 – Raccordement

Les raccordements effectués entre les canalisations posées sous le domaine public et celles posées à l'intérieur des propriétés, y compris les jonctions de tuyaux de descente des eaux pluviales, n'incombent en aucun cas au Service de l'Assainissement, ils sont à la charge exclusive des propriétaires.

 

2 – Branchement

Des branchements voisins peuvent se raccorder dans un regard intermédiaire placé en principe hors de la chaussée et relié à l'égout public par une conduite unique. Par contre, un usager peut disposer de plusieurs branchements qui recueillent les eaux que d'un seul immeuble sur accord de la Collectivité.

Article 6 Autorisation de déversement.

Toute habitation dont le raccordement est obligatoire doit faire l'objet d'un arrêté d'autorisation par la Collectivité du réseau de collecte. Cette même obligation s'impose à tout non riverain déversant des eaux usées à l'égout. L'autorisation vaut convention de déversement pour les eaux domestiques.

L'autorisation n'est pas transférable d'une habitation à une autre, ni à une division de l'habitation. Chacune des fractions devant alors faire l'objet d'une convention.

En cas de changement d'usager domestique pour quelque cause que ce soit, le nouvel usager est substitué à l'ancien. L'ancien usager ou, dans le cas de décès, ses héritiers ou ayants-droit, restent responsables vis-à-vis du Service de l'Assainissement de toutes sommes dues en vertu de la convention initiale.

En tous cas, la commune s'assure que le système d'assainissement dispose d'une capacité suffisante pour traiter les effluents.

Article 7 Raccordement des Lotissements et Intégration au Domaine Public.

Les articles du présent règlement sont applicables aux réseaux privés. Des conventions particulières de déversement précisent les conditions du raccordement au réseau public. La demande de raccordement sera faite par écrit par le lotisseur à la Collectivité. En l'absence de contrôle par la Collectivité, le certificat de conformité des travaux ne peut pas être délivré.

En tous cas, la collectivité s'assure que le système d'assainissement dispose d'une capacité suffisante pour traiter les effluents.

Article 8 Contrôle de conformité.

Sur les aménagements privés, avant la mise en vente d'un bien, à l'occasion des créations de branchements industriels ou particuliers ou de travaux de réhabilitation, la Collectivité maître d'ouvrage de la collecte réalisera, aux frais de l'usager (propriétaire, vendeur ou acquéreur, industriel), le contrôle de conformité du raccordement.

Article 9 Redevance d'assainissement.

Conformément aux articles R*372-6 à R*372-10 du Code des Communes, l'usager ordinaire paie à la collectivité une redevance d'assainissement composée de deux termes, la rémunération de ce service d'assainissement et une surtaxe fixée par délibération du Conseil Municipal ; l'assiette de la redevance est le nombre de mètres cubes d'eau réellement prélevés ou, le cas échéant, le forfait facturé.

La collectivité maître d'ouvrage déterminera  les conditions d'équilibre de son propre service d'assainissement.

Article 10 Obligation d'entretien.

Les usagers doivent apporter, à leurs frais, toutes modifications utiles à leurs installations privatives pour les rendre conformes aux prescriptions du règlement sanitaire départemental et du présent règlement. Sur injonction de la Collectivité, et dans le délai fixé par elle, le propriétaire doit remédier aux défauts constatés en faisant exécuter, à ses frais, les réparations ou nettoiements ordonnés. Le propriétaire doit veiller au bon état d'entretien et au nettoyage régulier de l'ensemble des installations privatives, les frais lui incombant.

Article 11 cONVENTION DE DEVERSEMENT

Les bâtiments, constructions et immeubles utilisés pour l'exercice d'une activité industrielle, artisanale ou commerciale, peuvent être raccordés au réseau. En tous cas, la collectivité s'assure que le système d'assainissement dispose d'une capacité suffisante pour traiter les effluents. Ils sont autorisés à se raccorder au réseau par arrêté de la collectivité maître d'ouvrage du réseau de collecte. Ils sont admis à déverser par convention, signée par la commune et les éventuels délégataires du service public d'assainissement.

Le cas échéant, la convention définit d'une part les prescriptions techniques à respecter (articles 3 et 4), et d'autre part les conditions financières, en fonction de la qualité des rejets.

Article 12 Branchement.

Les établissements consommateurs d'eau à des fins industrielles devront, s'ils en sont requis par le Service de l'Assainissement, être pourvus de deux branchements eaux usées distincts :

¨      un branchement eaux domestiques

¨      un branchement eaux industrielles

Les articles 5, 8 et 10 relatifs aux branchements particuliers sont applicables aux deux branchements demandés.

Article 13 Régimes particuliers de redevance.

Les usagers exerçant une activité au sens de l'article 11 payent une redevance d'assainissement composée de deux termes, la rémunération de ce service d'assainissement et une surtaxe fixée par délibération du Conseil Municipal auxquelles sont appliqués les coefficients de pollution et de rejet définis dans la convention de déversement, conformément à l'article R 372-13 du Code des Communes. L'assiette est définie par un nombre de mètres cubes d'eau, selon l'un des régimes énoncés par les articles R 372-8 à R 372-11 du Code des communes.

Si le rejet d'eaux résiduaires industrielles entraîne pour les réseaux et la station d'épuration des sujétions spéciales d'équipement et d'exploitation, l'autorisation de déversement peut être subordonnée à des participations financières aux frais de premier équipement, d'équipement complémentaire et d'exploitation, à la charge de l'auteur du déversement, en application de l'article L 35-8 du Code de la Santé Publique.

Dans le cadre de la convention, il est fait application de coefficients de pollution et de rejet fixés en fonction des caractéristiques des eaux effectivement rejetées.

Article 14 DELEGATION REGLEMENTAIRE

La collectivité  de LA BAUME passe convention de déversement pour leurs réseaux conformément aux articles des arrêtés du Préfet de Haute-Savoie.

En l'absence de convention, la commune de la FORCLAZ est substituée pour l'application du présent Règlement auprès des usagers. Cette substitution ne vaut pas transfert de propriété.

Article 15 Constat et Contrôle sur site

Des prélèvements et contrôles peuvent être effectués à tout moment par la Collectivité maître d'ouvrage. La commune peut à tout moment et à ses frais, demander que soient effectués des prélèvements et contrôles.

Les frais d'analyse seront supportés par le titulaire de l'autorisation ; si les résultats démontrent que les effluents ne sont pas conformes aux prescriptions , les autorisations de déversements seront immédiatement suspendues.

Article 16 Infractions et poursuites

Les infractions au présent règlement sont, en tant que de besoin, constatées par la Collectivité  propriétaire du réseau de collecte. Elles donnent lieu à une mise en demeure par les autorités chargées de la police des eaux et, éventuellement, à des poursuites devant les Tribunaux compétents.

Article 17 Mesures de sauvegarde

Si des déversements non réglementaires troublent gravement la collecte, le transport ou le traitement des eaux usées, ou portent atteinte à la sécurité du personnel d'exploitation, la  collectivité peut soit obturer le branchement, soit mettre en demeure l'usager par lettre recommandée avec accusé de réception, de cesser tout déversement irrégulier dans un délai inférieur à quarante huit heures. A défaut d'une intervention de l'usager en vue de rétablir la conformité du rejet, le maire de la commune ou son représentant légal procède à l'isolement du branchement aux frais de l'usager.

Article 18 Frais d'intervention

Si les rejets ne sont pas conformes aux critères définis dans le présent règlement, les frais de contrôle ou d'analyse occasionnés sont à la charge de l'usager.

Toute intervention sur un branchement qui ne serait pas effectuée dans les conditions énoncées dans le présent règlement constituerait une contravention ouvrant droit à poursuites, sans préjudice des dommages et intérêts qui pourraient être réclamés.

Si des désordres dus à la négligence, à l'imprudence, à la maladresse ou à la malveillance d'un tiers ou d'un usager se produisent sur les ouvrages publics d'assainissement, les dépenses de tous ordres causées à cette occasion, sont à la charge des personnes à l'origine de ces dégâts.

Il est précisé que ces mesures sont appliquées conjointement à celles prévues à l'article 17.

Article 19 Validité du Règlement

Le présent règlement est mis en vigueur à partir de la date de sa publication.

Des modifications au présent règlement peuvent être apportées par la collectivité de la Forclaz.

Article 20 Personnes chargées de l'exécution

Le représentant de la Collectivité, les agents de la Collectivité  habilités à cet effet, leurs délégataires éventuels, et le Receveur de la Collectivité, en tant que besoin, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution du présent règlement.

 

 


Partie II : CLAUSES ADMINISTRATIVES et FINANCIERES

DU REGLEMENT D’ASSAINISSMENT DE LA BAUME


Article 1 Champ d'application et Conditions Réglementaires

Objet du Règlement

L'objet du présent cahier est de définir les procédures administratives et financières ainsi que les modalités d'application associées au Règlement Général d'Assainissement de la commune de LA BAUME en HAUTE-SAVOIE.

Les prescriptions du présent document ne peuvent être opposées ni à l'ensemble des prescriptions légales et réglementaires en vigueur, ni au Règlement général d'assainissement.

Définitions :

Les eaux admises au déversement, les réseaux et les conditions générales sont définies par le Règlement général d'assainissement (articles 2 à 4).

Le Service de l'Assainissement est la Collectivité maître d'ouvrage. Le Maître d’ouvrage concoure à la collecte au transport et au traitement des effluents.

Le Service des Eaux est le service chargé de la distribution de l'eau dans la commune.

Article 2 Branchement / raccordements

- Définition du branchement :

Le branchement est la canalisation particulière aboutissant au réseau public et partant du regard de tête de branchement placé en limite de propriété sur lequel vient se raccorder la canalisation intérieure.

Les branchements et leurs accessoires appartiennent à la Collectivité et font partie intégrante du service public.

La situation des branchements des immeubles bordant des voies privées ou situés dans des lotissements est définie par le statut de la voie ou les dispositions régissant les propriétés riveraines.

Demandes de branchement

En principe, les demandes de branchement sont instruites par la Collectivité qui accorde l'autorisation de déversement et délivre le certificat de conformité au titre des articles 6 et 8 du R.G.A. et Dispositions générales

Les autorisations de déversement sont délivrées pour les lotissements et les opérations groupées d'urbanisme dans les mêmes conditions que pour les constructions individuelles, sous réserve de dispositions particulières applicables à l'opération. Elles sont instruites par la collectivité comme indiqué à l’article 2 du présent cahier.

 

 

Raccordement des lotissements

Les travaux de raccordement des lotissements ou d'opérations groupées sur le réseau public d'assainissement sont effectués par la collectivité  ou toute entreprise agréée par elle. Le raccordement se fait obligatoirement sur un regard existant ou à créer.

La demande de raccordement sera faite par écrit par l'opérateur à la collectivité. La facture relative aux travaux de raccordement sera adressée au pétitionnaire.

L'opérateur devra informer par écrit la collectivité de l'ouverture du chantier au moins 15 jours à l'avance, ceci afin qu'il soit possible de contrôler les travaux durant leur exécution et de procéder aux essais. En l'absence de contrôle, il ne peut être permis de délivrer le Certificat de conformité des travaux (voir article 7). du présent cahier).

Pour les constructions nouvelles, les autorisations de déversement sont transmises à  la Collectivité chargée d'instruire le permis de construire. Cette dernière se prononce sur la capacité du système d'assainissement à recevoir et traiter les effluents des nouvelles constructions.

Avant tout commencement des travaux les propriétaires sont tenus d'adresser à la Collectivité une demande comprenant un plan à une échelle suffisante (coupe générale et plans de tous les niveaux) des travaux projetés.

Travaux de branchement – Branchements à un réseau neuf

Toute modification ou addition ultérieure aux installations de branchement à un réseau d'assainissement nouveau devra donner lieu à une autorisation délivrée dans les conditions fixées ci-dessus alinéa 2.

Aucun travail ne peut être effectué par les propriétaires sous le domaine public, seule la Collectivité  doit intervenir directement ou donner l’autorisation sur la nature des travaux sous la voie publique. Les travaux d'entretien, de renouvellement, de déplacement ou de modification des branchements sont exécutés selon la même règle.

Article 3 Autorisation de déversement ordinaire

Procédure

Tout immeuble dont le raccordement est obligatoire doit faire l'objet d'un arrêté d'autorisation de déversement par le Service de l'Assainissement. Le document est établi en deux exemplaires originaux dont l'un est conservé par la collectivité maître d'ouvrage de collecte et l'autre remis à l'usager après acceptation définitive. 

Immeubles non riverains

Tout non riverain est soumis aux mêmes règles, qu'il déverse des eaux usées dans le réseau directement ou indirectement, complètement ou partiellement, quelle que soit la nature des ouvrages empruntés.

 

 

Article 4 Convention de déversement

Cessation - Mutation ou transfert de la convention de déversement

Le raccordement au réseau public étant obligatoire pour les eaux usées domestiques, la cessation de la convention ne peut résulter que du changement de destination ou de la démolition de l'habitation ou, enfin, de la transformation du déversement ordinaire en déversement d'eaux résiduaires industrielles. En cas de changement d'usager pour quelque cause que ce soit, le nouvel usager est substitué à l'ancien. Le changement doit être signalé au Service des Eaux.

L'ancien usager ou, dans le cas de décès, ses héritiers ou ayants-droit, restent responsables vis-à-vis du Service de l'Assainissement de toutes les dispositions de la convention initiale, y compris les sommes dues à ce titre.

Transformation d'un immeuble d'habitation en immeuble d'activité.

En cas de transformation d'une habitation, les dispositions de l'alinéa 1 subsistent vis-à vis des précédents propriétaires, même s'il doit être passé une convention de déversement d'eaux résiduaires industrielles au titre de l'article 11 du Règlement général d'assainissement.

Article 5 Convention de déversement des eaux résiduaires industrielles

Dispositions générales

Une convention de déversement doit être établie (article 11 du R.G.A.) quelle que soit l'activité, pour tous les bâtiments, constructions et immeubles utilisés pour l'exercice d'une activité industrielle, artisanale ou commerciale.

Cette convention implique que les entreprises raccordées au réseau, doivent respecter les prescriptions du Règlement général d'assainissement.

Modifications de la convention

Toute demande de modification est instruite par la commune de LA BAUME.  En cas de modification substantielle de la convention initiale, un avenant doit être établi et approuvé dans les mêmes conditions.

Article 6 Raccordement des lotissements (et opérations groupées)

Dispositions générales

Les autorisations de déversement sont délivrées pour les lotissements et les opérations groupées d'urbanisme dans les mêmes conditions que pour les constructions individuelles, sous réserve de dispositions particulières applicables à l'opération. Elles sont instruites par la collectivité comme indiqué à l’article 2 du présent cahier.

 

 

Raccordement des lotissements

Les travaux de raccordement des lotissements ou d'opérations groupées sur le réseau public d'assainissement sont effectués par la collectivité  ou toute entreprise agréée par elle. Le raccordement se fait obligatoirement sur un regard existant ou à créer.

La demande de raccordement sera faite par écrit par l'opérateur à la collectivité. La facture relative aux travaux de raccordement sera adressée au pétitionnaire.

L'opérateur devra informer par écrit la collectivité de l'ouverture du chantier au moins 15 jours à l'avance, ceci afin qu'il soit possible de contrôler les travaux durant leur exécution et de procéder aux essais. En l'absence de contrôle, il ne peut être permis de délivrer le Certificat de conformité des travaux (voir article 7).

Article 7 Contrôle de conformité

Pour les ouvrages privés, avant la mise en vente d'un bien, à l'occasion des créations de branchements industriels ou particuliers, le Service de l'Assainissement réalise, aux frais de l'usager (propriétaire, vendeur ou acquéreur, industriel), le contrôle de conformité du raccordement, selon un tarif fixé par délibération de la Collectivité.

Les contrôles sont effectués par le Service de l'Assainissement ou toute personne dûment mandatée pour cette mission.

En cas de non conformité, une majoration de 100 % de la redevance d'assainissement est appliquée sur la facture de l'échéance suivant le constat de non conformité, et tant que la situation perdure.

Déversements ordinaires

Une fois les travaux terminés, les propriétaires doivent aviser la collectivité maître d'ouvrage de collecte en vue d'obtenir le certificat de conformité.

Déversements industriels

Dans le cas des établissements industriels, commerciaux ou d'activité, le certificat de conformité est délivré dans les mêmes conditions après avis de la collectivité.

Le certificat de conformité est établi avant toute convention de déversement à laquelle il ne se substitue pas.

Article 8  Obligation d'entretien

Entretien et nettoyage des installations intérieures - Vérification

Les agents du Service de l'Assainissement doivent pouvoir accéder à tout moment aux installations intérieures, y compris les séparateurs de graisses, d'hydrocarbures et les fosses à boue, pour en vérifier le bon état d'entretien.

 

 

Réparation et renouvellement

Sur injonction du Service de l'Assainissement et dans le délai fixé par lui, le propriétaire devra remédier aux défauts constatés en faisant exécuter, à ses frais, les réparations ou nettoiements ordonnés. Le contrôle sera effectué dans les mêmes conditions que le contrôle de conformité, tel qu'il est défini à l'article 6 du présent cahier.

En cas d'inexécution des travaux, l'autorisation ou la convention de déversement peut être suspendue. Une majoration de 100 % de la redevance d'assainissement est appliquée sur la facture de l'échéance suivant le constat de non conformité, et tant que la situation perdure

Les propriétaires d'immeubles riverains d'une voie nouvellement pourvue d'un collecteur disposent d'un délai de 2 ans pour raccorder leurs installations sanitaires intérieures à compter de la date de publication de l'arrêté de mise en service du réseau (art. L 33 du Code de la Santé).

Suppression des anciennes installations - Anciennes fosses - Anciens cabinets d'aisance

Conformément à l'article L 35-2 du Code de la Santé Publique, dès l'établissement du branchement, les fosses et les installations de même nature sont mises hors d'état de servir ou de créer des nuisances à venir, par les soins et aux frais du propriétaire. En cas de défaillance, le Service de l'Assainissement pourra se substituer aux propriétaires, agissant alors aux frais et risques de l'intéressé (article L 35-3).

Article 9 Branchements industriels installations préventives

Caractéristiques techniques des branchements

Les établissements consommateurs d'eau à des fins industrielles doivent être pourvus au moins de deux branchements distincts, nonobstant le (ou les) branchement(s) "Eaux pluviales" :

l un branchement eaux domestiques

l un branchement eaux résiduaires industrielles

Chacun de ces branchements doit être pourvu d'un regard étanche placé sous le domaine public ou si le sous-sol du domaine public est trop encombré, à la limite de la propriété et facilement accessible aux agents du Service de l'Assainissement, depuis le domaine public, à toute heure.

Une vanne d'obturation doit être placée sur les branchements d'eaux résiduaires industrielles.

Article 10 Régime de la redevance et droit de branchement

Généralités

Les redevances d'assainissement sont fixées annuellement par la collectivité.  La collectivité demande au Service des Eaux de les percevoir avec la facture d'eau envoyée à l'usager.

La majeure partie des réseaux de  la commune seront de  type séparatif. Ils sont en cours de construction

Les Tarifs de raccordement sur les réseaux séparatifs sont les suivants sont joints en annexes

Le raccordement des habitations est obligatoire dans les 2 ans qui suivent la mise en service du réseau. Ces tarifs seront revus toutes les années par le conseil municipal.

Le SERVICE PUBLIC D'ASSAINNISSEMENT NON COLLECTIF  (SPANC):

Conformément à la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, la commune de LA BAUME  met  en place le Service Public d'Assainissement Non Collectif (SPANC), pour contrôler les installations d'assainissement non raccordées au réseau.
Un contrôle est effectué lors de la création pour s'assurer qu'elles soient conformes aux prescriptions (DTU, carte d'aptitude des sols...);
Le fonctionnement des installations est également examiné, le diagnostic établi peut préconiser des réhabilitations.
Tous les 4 ans, le positionnement de chaque installation est à nouveau effectué.

Les tarifs sont joints en annexe au présent règlement.

Participations financières spéciales

Le régime des redevances pour les eaux résiduaires industrielles est fixé avec la convention de déversement. Il est fait application d'un coefficient de pollution et d'un coefficient de rejet pour tenir compte des caractéristiques des eaux rejetées. En aucun cas, le coefficient de pollution ne peut être inférieur à un. Les redevances soumises à ce régime sont imputées et perçues avec la facture du Service des Eaux à l'usager industriel.

Les abonnés raccordés au réseaux d’assainissement mais qui utilise une source privée ou toute autre système équivalent (récupération des eaux de toitures dans citerne…) sont dans l’obligation d’équipés ces systèmes de comptages afin de pouvoir appliqués les taxes relatives à l’assainissement. Dans le cas ou l’abonné refuse la mise en place d’un compteur sur son installation, un forfait de 650 euros H.T./an  lui sera automatiquement appliqué pour le traitement de ses eaux usées.

Article 11 Constat et contrôle sur site

Entretien et nettoyage des installations intérieures - Vérification

Le propriétaire ou l'exploitant doit veiller au bon état d'entretien et au nettoyage régulier de l'ensemble des installations intérieures, les frais lui incombant.

Les agents du Service de l'Assainissement doivent pouvoir accéder à tout moment aux installations intérieures, notamment les séparateurs de graisses, d'hydrocarbures et les fosses à boue, pour en vérifier le bon état d'entretien.

Sur injonction du Service de l'Assainissement et dans le délai fixé par lui, le propriétaire ou l'exploitant doit remédier aux défauts constatés en faisant exécuter, à ses frais, les réparations ou nettoiements ordonnés.

 

 

Prélèvements et contrôles des eaux résiduaires industrielles

Des prélèvements et contrôles pourront être effectués à tout moment par le Service de l'Assainissement  dans les regards de visite afin de vérifier si les déversements dans le réseau public d'assainissement sont conformes aux prescriptions réglementaires et aux dispositions de la convention de déversement.

Les analyses seront faites par le laboratoire du Service de l'Assainissement ou tout autre laboratoire agréé. Les frais d'analyse seront supportés par le propriétaire du branchement concerné si les résultats démontrent que les effluents ne sont pas conformes aux prescriptions.

Si les rejets ne sont pas conformes aux critères définis, les autorisations de déversements pourront être immédiatement suspendues, le Service de l'Assainissement pouvant obturer le branchement.

Article 12 Mesures de sauvegarde

En cas de mise en application de l'article 17 du R.G.A., l'agent habilité à intervenir établit un rapport d'intervention  sur l'incident et les mesures prises.

La collectivité qui est intervenue au titre de l'article 17 du R.G.A., communique dans le meilleur délai le rapport d'intervention aux responsables de la police de l'eau.

Article 13 Frais d'intervention

Si des désordres dus à la négligence, à l'imprudence, à la maladresse ou à la malveillance d'un tiers ou d'un usager se produisent sur les ouvrages publics d'assainissement, nécessitent une intervention (article 18 du R.G.A.), les frais engagés font l'objet d'un mémoire justificatif qui sera notifié au contrevenant.

Les sommes réclamées au contrevenant comprennent :

l les opérations de recherche du responsable

l les frais nécessités par la remise en état des ouvrages

Elles seront déterminées en fonction du temps passé, du personnel engagé et du matériel déplacé.

Article 14 Personnes chargées de l'exécution

Le représentant de la Collectivité, les agents du Service de l'Assainissement habilités à cet effet et le Receveur de la Collectivité, en tant que de besoin, sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l'exécution de la présente annexe au Règlement Général d'Assainissement. Le présent règlement a été accepté par le conseil municipal du 27/02/2009.


 

 

 

Partie III : CLAUSES TECHNIQUES

DU REGLEMENT D’ASSAINISSMENT DE LA BAUME

Article 1 Caractéristiques des branchements

Un branchement comprend deux parties : la partie privée située sous la propriété et la partie publique établie sous le domaine public, comprenant le branchement. À la jonction des deux est implanté le regard de branchement, sous le domaine public ou accessible depuis celui-ci.

La partie privée du branchement est réalisée par le propriétaire selon un plan et des dispositions techniques approuvées par le Service de l'Assainissement. Les règles générales suivantes doivent être respectées :

La pente du branchement ne doit être inférieure à 3 cm par mètre en aucun point.

Le diamètre intérieur du branchement doit être inférieur à celui de la canalisation publique réceptrice, sans pouvoir descendre au-dessous de 125 mm. Exceptionnellement, si la canalisation publique est de 125 mm, le diamètre du branchement doit être d'un diamètre immédiatement inférieur et, le cas échéant, de 100 mm au minimum pour une canalisation en polychlorure de vinyle (diamètre intérieur).

Le branchement doit être étanche et constitué par des tuyaux conformes aux normes françaises : tuyaux en matières plastiques et réalisé selon les prescriptions du fascicule n° 70 du ministère de l'Équipement et du Logement (circulaire 92-42 du 1 juillet 1992).

La pose d’un regard siphoïde accessible avec un couvercle, installé au plus près de la maison, est obligatoire

La classe de résistance des canalisations sera celle définie par le fascicule n° 70 ou, à défaut, de la série CR 8 pour le PVC.

La partie publique comprend le regard de branchement et le raccordement au réseau public d'assainissement. Le regard sera de type obturable avec un couvercle pouvant être verrouillé, et de dimensions suffisantes pour permettre son curage. Le raccordement sur la canalisation publique se fera sous une obliquité convenable (60° d'angle, au plus) de façon à ne pas troubler le régime d’écoulement.

Le Service Assainissement se réserve d’examiner la possibilité de raccorder une propriété dont les dispositions ne permettraient pas de donner au branchement la pente réglementaire et le cas échéant de refuser le raccordement au réseau, à moins que le propriétaire ne prenne les mesures qui lui seront précisées.

Article 2 Sélectivité du branchement

Le branchement ne doit recevoir que des eaux usées. Sont exclues : les eaux de toiture, les eaux de ruissellement (allées, cours, terrasses, vérandas, …), les eaux souterraines (vide-cave, eaux de drainage, sources, fontaines …) les eaux de pompes à chaleur et de climatisation.

Le contrôle de conformité portera notamment sur cette prescription. Il devra être remédié sans délai à tout désordre avant le raccordement au réseau public.

 

Article 3 Étanchéité des réseaux, installations et protection contre le reflux des eaux

En vue d’éviter le reflux des eaux usées dans les caves, sous-sols et cours lors de l’élévation exceptionnelle de leur niveau jusqu’à celui de la voie desservie, les canalisations d'habitations en communication avec le réseau et notamment leurs joints, sont établis de manière à résister à la pression correspondante.

Toutes dispositions particulières devront être prises par l’usager. Le propriétaire est responsable du choix et du bon fonctionnement de ce dispositif (clapet de retenue, vanne, combiné ou relevage). Ces dispositions seront mentionnées et précisées lors de la délivrance de l'autorisation de construire.

Tous regards situés sur les canalisations , à un niveau inférieur à celui de la voie sous laquelle se fait l’évacuation, doivent être normalement obturés par un tampon étanche résistant à ladite pression. Toutefois, au cas où les locaux situés en contrebas de la voie publique seraient aménagés en pièces d’habitation ou serviraient pour le stockage de matériel, l’évacuation des eaux devra obligatoirement se faire par l’intermédiaire d’un système de relevage. Les propriétaires qui installent des orifices d’évacuation à un niveau inférieur à ce niveau critique, le font à leurs risques et périls.

En conséquence, le Service assainissement ne pourra, en aucun cas être tenu pour responsable des dégâts occasionnés aux propriétés, immeubles et meubles, par le reflux des eaux usées provenant d’un point d’évacuation situé en dessous du niveau de la chaussée.

Article 4 Interdiction des broyeurs d’éviers

L’évacuation par les égouts des ordures ménagères même après broyage est interdite.

 

Article 5 Suppression des anciennes installations, fosses et cabinets d'aisance

Conformément à l’article L 35-2 du code de la santé Publique, dès l’établissement du branchement, les fosses et autres installations de même nature seront mises hors d’état de servir ou de créer des nuisances, par les soins et aux frais du propriétaire. En cas de défaillance, le Service Assainissement pourra se substituer au propriétaire, agissant alors aux frais et risques de l’intéressé.

Si l’enlèvement de ces fosses n’est pas possible ou difficilement réalisable, l’installation devra avant sa condamnation, être rincée à l’eau, désinfectée et murée hermétiquement aux deux extrémités, les puisards seront comblés avec du gravier sablonneux.

La vidange de la fosse doit être effectuée par un professionnel ; une copie du bon doit être fourni à la collectivité pour obtenir le certificat de conformité.

Les anciens cabinets d’aisance sur lesquels il n’est pas possible d’adapter un siphon ou qui sont dépourvus d’une chasse d’eau suffisante ou dont la forme permet d’introduire dans les conduites des objets volumineux, doivent être supprimés et remplacés par des installations réglementaires.

 

Article 6 Système unitaire

Dans le cas d’un système unitaire, et seulement lorsqu’il est impératif de raccorder les canalisations pluviales, la réunion des eaux usées et des eaux pluviales est réalisée dans le regard de branchement qui est accessible au Service Assainissement.

Article 7 Réalisation du réseau séparatif par l'opérateur

La conception des réseaux doit être conforme aux prescriptions techniques applicables aux marchés publics de travaux (Cahier des clauses techniques générales, en vigueur au moment des travaux) et notamment, l'Instruction technique relative aux réseaux d'assainissement (circulaire 92-224 du ministère de l'Intérieur), le fascicule n° 70 ouvrages d'assainissement (circulaire 92-42 du 1 juillet 1992, ministère de l'Équipement et du Logement). De plus, la conception des branchements est conforme au règlement général d'assainissement. Les collecteurs sont établis sous des parties de la propriété qui peuvent être intégrées au domaine public. Tous les regards doivent être accessibles au Service de l'Assainissement.

Article 8 Réalisation du réseau par la collectivité publique

En ce cas, l'opérateur est tenu de communiquer au Service Assainissement le plan de récolement des branchements, mentionnant l'altitude du fil de l'eau en limite des parcelles. Il est rappelé que les réseaux d'assainissement sont prioritaires par rapport à tous les autres réseaux souterrains, en raison des contraintes techniques et de ses incidences en matière de santé. En aucun point, la couverture du branchement ne doit être inférieure à 1 m sous le niveau du terrain fini.

Article 9 Contrôles

Le Service de l'Assainissement s'assure, en cours de chantier, de la qualité des matériaux utilisés et de la bonne exécution des travaux. L'aménageur communique les résultats des essais de mécanique des sols relatifs aux remblais des collecteurs et d'étanchéité des canalisations effectués selon les prescriptions de l'Agence de l'Eau RHONE MEDITERRANEE, ainsi que ceux de l'inspection télévisée.

Le Service de l'Assainissement effectue un contrôle d'exécution des collecteurs et des branchements des immeubles et pavillons pour s'assurer de leur bonne sélectivité. Le coût de ces contrôles est à la charge de l'opérateur. Celui-ci doit procéder aux remises en ordre nécessaires demandées par le Service de l'Assainissement.

Ce réseau ne peut être raccordé aux réseaux publics que s'il est conforme aux prescriptions réglementaires et si les plans de récolement ont été fournis. Chaque branchement individuel fait l'objet d'un contrôle particulier.

Article 10 Caractéristiques techniques des branchements

Les établissements consommateurs d’eau à des fins industrielles sont pourvus, au moins, de deux branchements distincts, nonobstant le (ou les) branchement(s) "Eaux pluviales" : un branchement eaux usées domestiques et un branchement eaux résiduaires industrielles.

Chacun de ces branchements doit être pourvu d’un regard étanche placé dans le domaine public

Une vanne d’obturation doit être placée sur les branchements d’eaux résiduaires industrielles. Les dispositifs d'épuration préalable sont obligatoirement situés en amont de cette vanne.

L’article 1 relatif aux branchements eaux usées domestiques est applicable aux branchements industriels.

Chaque branchement comporte obligatoirement :

– un dispositif de visite et de désobstruction constitué par un regard de tête placé en limite de propriété, soit par un té de curage hermétique, placé au départ du branchement en cave, soit par un regard intermédiaire,

– un dispositif de raccordement sur le réseau public : culotte de raccordement, boîte de branchement ou piquage direct, sous réserve qu’il n’y ait aucune saillie à l’intérieur de la canalisation.

Article 11 Conditions générales d’admissibilité des eaux résiduaires industrielles

Les effluents industriels doivent être conformes aux prescriptions ci-après :

Ø       Le pH est compris entre 5,5 et 8,5.

Ø       La température est inférieure ou au plus égale à 28°C.

Ø       Ne pas contenir de composés cycliques hydroxylés, ni leurs dérivés halogènes.

Ø       La conductivité ou potentiel redox (rH) des effluents doit être inférieure à 16.

Ø       Être débarrassés des matières flottantes, déposables ou précipitables, susceptibles, directement ou indirectement, après mélange avec d’autres effluents, de perturber le bon fonctionnement des ouvrages ou de développer des gaz nuisibles ou incommodant les égoutiers dans leur travail.

Ø       Ne pas contenir plus de 300 mg par litre de matière en suspension (MES).

Ø       Présenter une demande biochimique en oxygène inférieure ou égale à 500 mg par litre (DBO).

Ø       Le rapport DCO/DBO5 ne doit pas excéder 3.

Ø       Présenter une concentration en matières organiques telle que la teneur en azote totale (NTK) ou liquide n’excède pas 150 mg par litre si on l’exprime en azote élémentaire, ou 200 mg par litre si on l’exprime en ions ammonium.

Ø       Ne pas renfermer de substances capables d’entraîner la destruction de la vie bactérienne des stations d’épuration, ou la destruction de la vie aquatique sous toutes ses formes à l’aval des points de déversement des collecteurs publics.

 

 

Article 12 Valeurs limites des substances nocives dans les eaux industrielles :

La teneur des eaux usées en substances nocives ne peut, en aucun cas, au moment de leur rejet dans les collecteurs d'eaux usées, dépasser pour les corps chimiques énumérés ci-après, les valeurs suivantes :

 

ALUMINIUM                   Al........................................... 10 mg / l

ARGENT                          Ag.......................................... 0,1 mg / l

ARSENIC                         As.......................................... 1 mg / l

CADMIUM                      Cd......................................... 0,2 mg / l

CHLORE LIBRE               CI2......................................... 3 mg / l

CHLORURES TOTAUX                                                ClTot.......................................................... 350 mg / l

CHROMATES                 CrO3..................................... 2 mg / l

CHROME HEXAVALENT Cr....................................... 0,1 mg / l

CHROME TOTAL           CrTot...................................... 2 mg / l

COBALT                         Co......................................... 2 mg / l

CUIVRE                           Cu......................................... 1 mg / l

CYANURE                       CN........................................ 0,1 mg / l

ETAIN                              Sn.......................................... 0,1 mg / l

FER                                   Fe.......................................... 5 mg / l

FLUORURE                     F............................................ 10 mg / l

HYDROCARBURES TOTAUX HCTot.......................... 5 mg / l

INDICE PHENOLS........................................................ 3 mg / l

MAGNESIE                      [Mg(OH)2]............................. 300 mg / l

MANGANESE                  Mn......................................... 1 mg / l

MERCURE                       Hg.......................................... 0,05 mg / l

NICKEL                           Ni.......................................... 2 mg / l

NITRITES                         NO2....................................... 1 mg / l

PHENOL                          C6H5...................................... 5 mg / l

PLOMB                            Pb.......................................... 0,1 mg / l

SULFATE                         SO4........................................ 400 mg / l

SULFURES                       S--.......................................... 1 mg / l

TOTAL METAUX           .............................................. 15 mg / l

ZINC                               Zn.......................................... 5 mg / l

Cette liste n’est pas limitative.

 

Article 13 Neutralisation ou traitement préalable des eaux résiduaires industrielles :

Doivent subir une neutralisation ou traitement préalable avant leur rejet dans le réseau public, les eaux industrielles contenant des substances susceptibles de perturber, par leur nature ou leur concentration, le bon fonctionnement de la station d’épuration, et notamment :

Ø       des acides libres,

Ø       des matières à réaction fortement alcalines en quantités notables,

Ø       des organismes génétiquement modifiés,

Ø       des sels de métaux lourds,

Ø       des poisons violents et notamment des dérivés de cyanogène,

Ø       des hydrocarbures, des huiles, des graisses et des fécules,

Ø       des gaz nocifs ou des matières qui, au contact de l’air dans les canalisations, deviennent explosifs,

Ø       des matières dégageant des odeurs nauséabondes,

Ø       des colorants

Ø       Des eaux radioactives.

 

Article 14 Séparateurs de graisses, séparateurs de fécules

Des séparateurs de graisses préalablement agréés doivent être installés lorsqu’il s’agit d’évacuer des eaux grasses et gluantes provenant de restaurants, cantines, établissements hospitaliers, boucheries, charcuteries, usine agroalimentaire, etc..

Les séparateurs à graisses doivent pouvoir emmagasiner autant de fois 40 litres de graisses ou matières légères par litre / seconde de débit.

Le séparateur à graisses doit être conçu de telle sorte :

- qu’il ne puisse être siphonné par la canalisation,

- que le ou les couvercles puissent résister aux charges de la circulation s’il y à lieu,

- que l’espace compris entre la surface des graisses et le couvercle soit ventilé par la canalisation d’arrivée.

Les séparateurs à graisses sont précédés d’un débourbeur destiné à provoquer la décantation des matières lourdes, à ralentir la vitesse de l’effluent et abaisser sa température.

Le débourbeur doit avoir une contenance utile d’au moins 40 litres d’eau par litre / seconde de débit.

Au cas ou l’utilisation d’une pompe de relevage serait nécessaire pour évacuer les eaux résiduaires, celle-ci doit être placée en aval du séparateur afin de ne pas provoquer d’émulsions qui gêneraient la bonne séparation des graisses.

Afin de permettre une vidange rapide et d’éviter de ce fait les mauvaises odeurs, les séparateurs de graisses doivent être placés en des endroits accessibles aux camions citernes équipés d’un matériel spécifique d’aspiration.

Certains établissements doivent prévoir sur la conduite d’évacuation des eaux usées un appareil retenant les fécules de pommes de terre. Cet appareil sont soumis à l’approbation du Service Assainissement.

Article 15 Séparateurs à hydrocarbures et fosses à boues

Les eaux sortant des séparateurs aboutissent au réseau d'eaux pluviales, sauf dans les parkings souterrains.

Il est rappelé que, conformément à la loi sur les établissements classés du 19 décembre 1917 et aux instructions du Ministre du Commerce et de l'Industrie en date du 6 juin 1953, les garages, stations-service et établissements commerciaux ou industriels en général ne doivent pas rejeter dans les collecteurs publics, particuliers, ou au caniveau, des hydrocarbures et particulièrement des matières volatiles telles que le benzol, l’essence etc., qui au contact de l’air forment des mélanges explosifs.

Les ensembles de séparations doivent être soumis à l’approbation du Service Assainissement et se composent de deux parties principales : le débourbeur et le séparateur, le dispositif devant être accessible aux véhicules de nettoiement.

Les séparateurs à hydrocarbures doivent pouvoir emmagasiner autant de fois 10 litres d’hydrocarbures qu’ils supporteront de litres par seconde de débit.

Ils doivent offrir un pouvoir séparatif de 95 % au moins et ne pourront en aucun cas être siphonnés. La teneur en substances extractibles au chloroforme doit être au plus égale à 5 mg / l.

En outre, lesdits appareils doivent être munis d’un dispositif d’obturation automatique qui bloquera la sortie du séparateur lorsque celui-ci aura emmagasiné sa capacité maximum en hydrocarbure, ce afin d’éviter tout accident au cas où les installations n’auraient pas été entretenues en temps voulu.

Les séparateurs doivent être ininflammables et leurs couvercles capables de résister aux charges de la circulation s’il y a lieu. Les couvercles des séparateurs ne sont en aucun cas fixés à l’appareil.

Un débourbeur de capacité appropriée au séparateur (10 litres par lavage et par voiture) doit être placé en amont de celui-ci. Il a pour rôle de provoquer la décantation des matières lourdes et de diminuer la vitesse de l’effluent. Cet appareil est obligatoire pour les immeubles où il y a la possibilité de garer et laver plus 10 voitures.

Au cas où l’utilisation d’une pompe de relevage serait nécessaire pour évacuer les eaux résiduaires, celle-ci devra être placée en aval du séparateur afin de ne pas provoquer d’émulsions qui gêneraient la bonne séparation des hydrocarbures dans ledit appareil.

Le dimensionnement des séparateurs sera fonction des débits considérés.

Article 16 Obligation d'entretenir les installations de prétraitement

Les installations de prétraitement visées aux articles précédents doivent être en permanence maintenues en bon état de fonctionnement, les usagers doivent tous les ans fournir au Service de l’Assainissement un certificat attestant le bon état d’entretien de ces installations.

L’usager en tout état de cause demeure seul responsable de ces installations..

Annexe n°1 : LES TARIFS COMMUNAUX 2009

 

 

Euros H.T.

 

Redevance Assainissement par m3

 

1.10 Euro

 

 

Taxe de branchement assainissement Nouvelle Construction

2 500. 00 Euros

 

Taxe de branchement assainissement Construction

Existante

500.00 Euros

 

 

 

 

 

 

 

 

NB : Ces tarifs sont remis à jour toutes les années par le Conseil Municipal. A ces tarifs communaux  s'ajoutent diverses taxes et redevances perçues par d'autres organismes qui en fixent eux-mêmes le montant (Redevance de l'agence de l'eau, etc...). Le budget d’eau de la commune n’est pas soumis à la TVA.